LE COIN DU PHILOSOPHE...

 

DESIRS

 

Allez tranquillement parmi le vacarme et la hâte, et souvenez-vous de la paix qui peut exister dans le silence. Sans aliénation, vivez autant que possible en bons termes avec toute personne. Dites doucement et clairement votre vérité ; et écoutez les autres, même le simple d'esprit et l'ignorant, ils ont eux aussi leur histoire. Evitez les individus bruyants et agressifs, ils sont une vexation pour l'esprit. Ne vous comparez avec personne : vous risqueriez de devenir vain ou vaniteux. Il y a toujours plus grand ou plus petit que vous. Jouissez de vos projets aussi bien que de vos accomplissements. Soyez toujours intéressés à votre carrière, si modeste soit-elle; c'est une véritable possession dans les vérités changeantes du temps. Soyez prudent dans vos affaires car le monde est plein de fourberies. Mais ne soyez pas aveugle en ce qui concerne la vertu qui existe, plusieurs individus recherchent les grands idéaux et partout la vie est remplie d'héroïsme. Soyez vous mêmes. Surtout n'affectez pas l'amitié. Non plus ne soyez cynique en amour, car il est en face de toute stérilité et de tout désenchantement aussi éternel que l'herbe. Prenez avec bonté le conseil des années, en renonçant avec grâce à votre jeunesse. Fortifiez une puissance d'esprit pour vous protéger en cas de malheur soudain. Mais ne vous chagrinez pas avec vos chimères. De nombreuses peurs naissent de la fatigue et de la solitude. Au-delà d'une discipline saine, soyez doux avec vous-mêmes. Vous êtes un enfant de l'univers, pas moins que les arbres et que les étoiles, vous avez le droit d'être ici. Et qu'il vous soit clair ou non l'univers se déroule sans doute comme il le devrait. Soyez en paix avec Dieu, quelle que soit votre conception de lui et quels que soient vos travaux et vos rêves, gardez dans le désarroi bruyant de la vie, la paix dans votre âme. Avec toutes ses perfidies, ses besognes fastidieuses et ses rêves brisés, le monde est pourtant beau. Prenez attention. Tâchez d'être heureux.

Anonyme.

 

ET CELUI DU PLAISANTIN...

 

Il arrive qu'au hasard de la vie on se pose cette sorte de questions " qui sui-je, où vais-je, doù viens-je ? Questions capitales et qui de tous temps ont agité les esprits les plus brillants et les autres. En voici une qui a suscité de longues et douloureuses réflexions et depuis bien longtemps. Le service historique de l'e-Bis, après d'interminables recherches, a pu dégager quelques éléments de réponse à cette question existentielle d'importance : " pourquoi le poulet a-t-il traversé la route ? "

A quoi, René Descartes aurait répondu : Pour aller de l'autre côté.

Platon : pour son bien, de l'autre côté est le vrai.

Aristote : c'est dans la nature du poulet de traverser les routes

Marx : un changement du mode de production le plaçait désormais du mauvais côté de l'histoire.

M. Luther King : J'ai une vision d'un monde où tous les poulets seraient libres de traverser la route sans avoir à justifier leur acte

Freud : le fait que vous vous préoccupiez de cela montre votre très fort sentiment d'insécurité sexuelle.

Darwin : au cours de très longues périodes, les poulets ont été naturellement sélectionnés afin d'être aptes à traverser les routes.

Galiléo Galiléi : et pourtant il traverse.

Notre premier ministre : le poulet n'a pas encore traversé la route mais déjà mon gouvernement y travaille.

Chirac : parce que je n'ai pas encore dissous la route

Clinton : je jure sur la constitution qu'il ne s'est rien passé entre ce poulet et moi.

 

 

 

EDITO

INFO

PRATIQUE

PERSO-REPORTAGE

E-BIS BAZAR

SOMMAIRE

LA TRIBUNE

IMMOBILIER

SITES FAVORIS

MAREES

PHILONET